Quelques articles publiés régulièrement sur des sujets qui m’intéressent ou qui m’interpellent …
Bonne lecture !
Formation Facilitation Graphique chez Eurial
Les 16 et 17 novembre 2023 j’ai eu le plaisir de former des collaborateurs d’Eurial, branche laitière d’Agrial, à la Facilitation Graphique.
Leurs objectifs : mettre plus de dynamisme dans leurs communications, leurs supports de formation, leurs supports d’animation, …. pour apporter plus de plaisir et favoriser les échanges et l’apprentissage.
Avec une note globale de satisfaction de 4.6 sur 5, je pense pouvoir dire qu’ils ont été satisfaits !
Envie d’en savoir plus sur cette formation, RDV sur la rubrique formation
Favoriser la seconde main pour les vêtements enfants
Qui n’a jamais mis les pieds dans un vide grenier dédié aux enfants ne se rend pas compte de la montagne de vêtements que les gens essaient de vendre 😱
Qui n’a jamais essayé d’en vendre sur Le Bon Coin, Vinted, … ne se rend pas compte à quel point cela peut-être chronophage et décourageant 😥
Mais pourquoi autant de vêtements ? Et pourquoi cela semble si compliqué de vendre de la seconde main, spécialement pour les enfants ?
Belle initiative expliquée dans cette vidéo de Ouest-France. Un travail sur les freins a été mené pour proposer une solution favorisant la seconde main.
Clairement une démarche Design Thinking !
Qu’en pensez-vous ?
Cela vous aiderait à vendre et à acheter de la seconde main ?
KISS !
« Keep It Simple, Stupid ! » 😯
L’acronyme KISS, vous connaissez ?
Les commandes de réglage des sièges électriques Mercedes en sont un parfait exemple.
En se mettant à la place des gens et en les observant galérer avec des commandes de réglage classiques, souvent assorties de pictogrammes incompréhensibles, ils se sont dit :
« Comment rendre ces commandes intuitives et simples d’utilisation ? »
« Donnons-leur la forme du siège ! »
Tu veux régler le dossier vers l’avant ? Tu appuies sur le bouton en forme de « dossier » vers l’avant ! Et pour le reste, idem.
Deux piliers 🏛️ de la conception « centrée utilisateur » indispensables :
👁️👁️ L’observation
💑 L’empathie
La Facilitation Graphique : les étudiants d’Audencia aussi !
J’ai récemment eu le plaisir de former des étudiants alternants de Audencia à la facilitation graphique ✏️🖍️
Deux jours pour apprendre les bases, le vocabulaire, les principes essentiels et … pour pratiquer ! Avec un travail final à rendre sur la thématique de leur choix (la mosaïque est faite de leurs réalisations).
Seulement deux jours et pourtant les résultats sont là ! Bravo 👏
Et merci à eux pour leur implication, leur curiosité et les efforts fournis ! Car la consigne que je leur ai donné est d’essayer, d’oser, de tenter, d’expérimenter sans peur ! Et ils l’ont fait !
Mais qui a eu l’idée de le placer là ?
Sur le côté de l’accoudoir, juste là où l’avant bras m, ce fourbe, ne demande qu’à appuyer dessus 👻
Jeudi soir retour de Paris en TGV après 4 jours d’intervention chez Audencia.
Le chef du train nous annonce que nous avons la chance de rouler dans des toutes nouvelles rames de TGV
Je prends un truc dans mon sac : j’allume la lumière sans le faire exprès 😅
Je me retourne pour regarder à droite : j’allume la lumière sans le faire exprès 😠
Je me lève pour prendre un truc sur le rangement supérieur : j’allume la LUMIERE sans le faire EXPRES 😡
Vous n’avez pas fait des tests avant le Groupe SNCF ? ou employé quelqu’un qui a de vagues notions en expérience utilisateur et en ergonomie ?
De l’efficacité du plus vieil outil de l’homme : la main !
Prendre des notes à la main ✍️…
ou prendre des notes sur ordinateur 💻?
Quel est le plus efficace en termes de compréhension et de mémorisation à votre avis ?
➡️Une étude nous répond (voir lien plus bas)
Et si j’ajoute la réalisation de schémas, dessins, … à mes notes, est-ce plus efficace ?
➡️Une autre étude nous répond (voir lien plus bas).
Savez-vous que l’apprentissage des techniques de Facilitation Graphique peuvent vous aider en cela ?
(et si je mets une image de chat pour capter votre attention et vous faire lire ce post ? Y’a une étude qui prouve que ça marche ?)
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/762205/prise-notes-efficace-main-ordinateur-etudes
https://en.wikipedia.org/wiki/Picture_superiority_effect
L’art de se renvoyer la balle
Au sein de l’entreprise ou entre l’entreprise et les clients ou les fournisseurs, on passe et on perd souvent du temps à se renvoyer la balle 🏐
Mais pas comme une équipe qui se passe le ballon et qui joue collectif pour atteindre l’objectif, le but ⚽️🏉🏀
Plutôt comme sur cette animation, en adversaires qui ne veulent pas que la balle soit dans leur camp
👉 🥎 👈
Et vous pouvez remplacer les fonctions citées dans l’animation par beaucoup d’autres 🔄
Et si on apprenait à jouer collectif ? partager les objectifs, viser le gagnant gagnant et à s’entraider ?
Des démarches comme le #designthinking, le #DFM et le #lean, si elles sont correctement menées 😉 engendrent cela ! avec des gains substantiels pour tous.
On en parle ?
Regarder sous tous les angles
Il n’y a pas qu’une seule façon d’aborder une situation …
📤 Think out of the box
📐 Regarder sous un autre angle
Pour trouver des idées nouvelles pour répondre aux problématiques !
Si un 🐹 peut le faire, pourquoi pas vous ?
Envie de vous former pour aider votre équipe ou votre groupe à le faire ?
Le triangle de l’inaction ♻️
« Ouais mon nom de famille c’est Chirac et alors ? Pourquoi c’est moi qui changerait ? »
Patrick Chirac dans Camping 🏕
𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐚𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞𝐳 ?
J’ai découvert ce concept lors de ma formation à l’animation de la Fresque du Climat. Il sert à introduire deux notions fortes :
🤜 Si tout le monde se rejette la balle et attend que l’autre agisse, on n’avance pas.
🤜 C’est l’action individuelle et collective, même si, dans un premier temps, elle semble insignifiante, qui fait bouger les lignes et rend optimiste.
Et cela m’a inspiré un autre triangle de l’inaction dans le monde de l’entreprise et dans le contexte du changement et de l’amélioration continue (mais aussi de la RSE !). Les notions fortes sont les mêmes, les mécanismes similaires, les leviers identiques :
Prendre conscience tous ensemble, dans l’entreprise, qu’on tourne en rond. Se parler, oser se dire les choses dans un climat apaisé et bienveillant et décider d’agir, individuellement ET collectivement, c’est la clé du changement positif.
Que pensez-vous de ce triangle de l’inaction en entreprise ?
« Appuyez sur le bouton ! » 🖲️
Anémone disait dans une réplique culte du Père Noël est une ordure :
« 𝙅𝙚 𝙣’𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙚𝙣𝙙 𝙥𝙖𝙨 ! 𝙖𝙥𝙥𝙪𝙮𝙚𝙯 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙗𝙤𝙪𝙩𝙤𝙣 ! »
Ok mais quel bouton ?
Qui ne s’est jamais posé cette question devant une machine ou un objet ?
Les bras balans, la bouche bée 😯 avec un petit « heeeuuuuu … » comme un mantra pour invoquer des forces suprêmes qui vont vous aider … ou pas !
Concevoir l’interface avec vos utilisateurs potentiels, tous vos utilisateurs, c’est très important et ça ne s’improvise pas.
Petit carrousel 🎠pour comprendre …
Diagramme Ishikawa : vous avez un problème ? Il vous aide à trouver les causes les plus probables
Les Japonais sont tellement friands de poisson 🐠 🍣 qu’ils utilisent même les arêtes pour faire un outil d’analyse qualité !
Et ils ont appelé cela le diagramme en arête de poisson ou diagramme d’𝓘𝓼𝓱𝓲𝓴𝓪𝔀𝓪 du nom de son créateur.
A quoi sert-il ❓
Lorsqu’on analyse un défaut ou une défaillance, il sert à guider la réflexion en vous proposant 6 catégories, les 6𝓜, dans lesquelles classer 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬.
C’est de plus un outil visuel et #collaboratif, autour duquel on se réunit pour réfléchir ensemble.
Très efficace, il a largement fait ses preuves et je l’ai souvent utilisé. Si vous ne le connaissez pas, Hop ! petit carrousel pour vous expliquer …
Otonohm, chronique d’une batterie optimisée
« La perfection est atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter mais quand il n’y a plus rien à retirer »
Antoine de Saint-Exupéry
Les inventeurs de cette batterie sont des personnes qui ont appliqué à la lettre cette citation, quasiment un mantra, d’Antoine de Saint-Exupéry.
Et ils ont su faire un pas de côté, avoir une pensée latérale, penser « en dehors de la boîte » !
Ils se sont questionnés sur les batteries traditionnelles mais pas sur leur capacité de charge et leur autonomie, comme souvent, mais sur la charge elle même.
« Finalement est-ce que 100% de ce que j’injecte dans la batterie se retrouve, finalement, dans la batterie ? Y’a-t-il des pertes et si oui pourquoi ? »
Et si je vous parle de cette société et de sa batterie optimisée c’est parce qu’elle illustre pour moi le mode de pensée que tout concepteur, toute entreprise devrait avoir. Ne jamais considérer que tout est connu, que tout est établi et que ses produits sont optimisés. S’autoriser à requestionner ses produits, à relancer la roue du Deming – PDCA – pour chercher l’optimisation. Identifier les gaspillages et les supprimer ou les réduire (on peut s’inspirer pour cela du Lean et notamment des Mudas).
C’est donc avant tout un état d’esprit !
Pour en savoir plus sur Otonhom, un article ici ‘Otonohm’ : une batterie universelle et plus durable (radiofrance.fr) ou leur site internet
16/01/2023 – Proto basse déf, POC, Prototype, MVP : quelles différences ?
Pour quelques infos supplémentaires sur les MVP, lien vers un article très bien construit : Un MVP pour tester le potentiel d’une l’innovation, Le Lab/Idées (lesechos.fr)
Les rituels d’une équipe
Dans le management d’un projet ou d’une équipe, la mise en place de rituels est important. Des rituels qui ont du sens, auxquels on a envie et besoin de participer, qui donne vie à l’équipe et à son travail.
Tout d’abord quelques points importants concernant les rituels :
- Ils doivent avoir un objectif clair, précis, compris et accepté de tous.
- Ils doivent avoir une séquence d’introduction pour faire entrer les gens dans le rituel et s’assurer que les esprits « switchent » sur rituel (ça fait un peu secte 😅 mais c’est en réalité très important).
- Idem pour la séquence de clôture.
- On peut s’inspirer de mes facilitations graphiques de préparation et de déroulement de réunion pour les rendre encore plus efficaces.
Inspiré par ce livre très instructif et bien construit, et l’article des Echos Entrepreneurs, voici quelques exemples de rituels intéressants à mettre en place et que j’ai eu l’occasion d’expérimenter :
- « Ca n’a pas marché mais voilà ce que ça nous a/m’a enseigné ! » : il s’agit ici de permettre à chacun de se libérer d’un poids. De parler librement d’un échec, sans crainte de jugement ou de critique négative. Au premier tour de table, chacun nous parle d’un échec qu’il a vécu (individuellement ou collectivement). Au second tour, et il est essentiel de le faire, chacun nous parle de ce qu’il a appris de cet échec et de comment il fera si … . Cela demande qu’un animateur soit présent et que le groupe soit en confiance (au sein du groupe / dans l’entreprise).
- « Le 5 décisions » : il s’agit ici de faire remplir à chacun, ou collectivement pour une équipe, un document qui comporte 5 catégories. Le but étant de faire un bilan à l’instant T d’un projet, du fonctionnement d’une équipe, d’une activité donnée, … Dans l’ordre on écrit : ce qui devrait être stoppé, ce qui devrait être continué, ce qui devrait être commencé, ce qui devrait être plus fait, ce qui devrait être moins fait. On peut envisager de faire cela sur un paper board pour favoriser l’échange et la mémorisation. Ce « poster » pouvant être ensuite affiché et revu régulièrement.
- « Le Speed Boat » : le principe est le même que pour « les 5 décisions » mais il s’agit plus ici de réfléchir ensemble sur l’équipe ou l’entreprise, en début de projet ou à une certaine fréquence, pour faire le point. On liste les forces, les faiblesses, les freins, les risques, les objectifs, les ventes favorables. Cela permet de s’aligner, de prendre ou faire prendre conscience pour fédérer et avancer ensemble. Ce document balayé régulièrement permet de mesurer la progression, de rassurer, de réagir ou bien encore d’anticiper.
Bonne année 2023 !
La fin de l’année 2022 marque la fin de ma première année d’activité en tant que consultant et formateur.
Une année riche en rencontres, travail, échanges, doutes, plaisir, apprentissages, diversité, découvertes, transmission, …
A tous ceux qui m’ont fait confiance et avec qui j’ai eu la chance et le plaisir de travailler ou qui m’ont aidés, je voulais simplement dire …
(et à ceux que j’aurais malencontreusement oubliés : merci aussi 🙏)
Design Thinking, Juicero et la fausse bonne idée
Quelle est la définition du verbe « Innover » ? Introduire quelque chose de nouveau dans un domaine pour répondre à une problématique, un besoin non pourvu ou « mal » pourvu … et dont les gens ont envie !
C’est l’un des objectifs principaux du Design Thinking : identifier les bonnes problématiques et trouver des idées pour y répondre dont les gens ont (réellement) envie !
Juicero est une startup Californienne qui a cru qu’en faisant croire aux gens que leur produit répondait à une fausse problématique, à grand coups de vidéos, de marketing outrancier et de « C’est cool ! Ca vient de la Silicon Valley ! », … les gens allaient acheter les yeux fermés !
Son produit ? Des sachets de jus de fruit ou de légumes (1 sachet pour 1 verre) livrés chez vous et une machine qui presse le sachet (« Capable d’appliquer quatre tonnes de pression, suffisantes pour soulever deux Tesla » dixit leur argumentaire 😅…) pour vous servir le meilleur du jus ! Pourquoi ? Parce qu’on vous le dit !
Quelques chiffres : Startup Californienne créée en 2013, Prix de vente de la machine : 700$ la machine, 4$ la poche de jus (pour un verre), 120 millions de $ levés 😵, notamment auprès d’Alphabet (Google) …
… Et une disparition en 2017 ☠️ !
Mais pourquoi !?! Tout simplement après que des journalistes de Bloomberg aient pressé une poche de jus à la main (sans difficulté !) et comparé la qualité du jus pressé par la machine. Résultat 🥁 …. aucune différence !
Donc la machine ne sert à rien ! Et le jus d’une bouteille du commerce, beaucoup moins cher, est tout aussi bon !
Conclusion
- Les innovations pertinentes et viables viennent de l’analyse 🔎 des vraies besoins et des problématiques rencontrées par les utilisateurs potentiels. Sinon ce sont des gadgets, des objets « markettés » qui au mieux marcheront un temps, au pire vous ferons perdre beaucoup d’argent (et à vos investisseurs !)
- La démarche Design Thinking permet ce travail en amont et maximise vos chances de développer un produit ou un service innovants dont les gens auront envie (et qu’ils achèteront !)
- Les personnes qui investissent dans les startups seraient parfois bien avisées de se former au Design Thinking ou de faire appel à des spécialistes (comme moi 😉) pour savoir analyser les « innovations » proposées et éviter d’investir à perte 💸 …
Faire ses courses en 2022 …
Je suis un domaine ultra concurrentiel dans lequel capter et fidéliser des clients est essentielle, je suis, je suis, …
🛒 La grande distribution bien sûr ! 🛒
Deux articles récents de L’Usine Digitale font écho pour moi avec l’article que j’ai récemment publié sur ce blog le 09/11 (voir lus bas) concernant les consommateurs et le besoin (ou la nécessité ?) de 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 et prise en compte des 𝙞𝙧𝙧𝙞𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 et des 𝙥𝙧𝙤𝙗𝙡é𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨
Le premier nous parle de l’expérimentation Carrefour en cours concernant la livraison à domicile. Le livreur vous dépose vos courses directement dans votre frigo 🥶 et votre cuisine 🍽️ grâce à une serrure connectée Yale de Fichet Serrurerie Bâtiment
Le second nous parle du caddie 🛒 connecté KNAP qui « scanne » vos courses quand vous les mettez dedans et vous donne différentes infos sur son écran. Le « passage en caisse » se résume au paiement 💳 final.
Des solutions tech aux attentes des consommateurs. Dans les deux cas j’aimerais savoir comment ces idées ont émergé, comment elles ont été développées et les résultats des tests utilisateurs.
Qu’en pensez-vous ? Les solutions tech sont aujourd’hui incontournables ? indispensables ?
Knap, concepteur de chariots connectés, lève 3 millions d’euros (usine-digitale.fr)
Doit-on continuer à « classer » les consommateurs/utilisateurs dans des catégories d’âge ?
👶🧒👩🦰🧔👴👩🦳
Et créer des produits ou des offres en fonction de cela ?
Et bien d’après cette étude réalisée par Adobe la réponse serait :
🅽🅾🅽 !
Je vous partage cette étude très intéressante, en marketing, en innovation ou dans une démarche de design thinking , car dans les deux cas les « personas » sont des outils importants.
En synthèse les grandes conclusions (pour ceux qui n’auraient pas le temps ou l’envie de la lire 😉 et parce que je suis sympa 😅) :
1️⃣ Il faut repenser l’approche générationnelle et arrêter de penser qu’à une classe d’âge correspondent des comportements, des attentes et des problématiques quasi-universelles. Oublier les Gen Z, Y, X, …
2️⃣ Il faut reconnaître l’individualité et l’identité des clients. Et leur montrer que vous les savez uniques et que vous en tenez compte !
3️⃣ Il faut préférer les petits gestes réguliers aux offres exceptionnelles ponctuelles diffusées en masse. Et pour cela il faut bien cerner les profils en amont.
4️⃣ Le changement pour seule constante. Il faut être conscient que les individus évoluent très vite maintenant (goûts, envies, besoins, problématiques, …) et en tenir compte. Et s’organiser pour suivre ces évolutions et les prendre en compte …
5️⃣ Les consommateurs sont (de plus en plus) plus exigeants et impatients. Il faut donc être « aux petits soins », à l’écoute et réagir très vite pour leur proposer ce qu’ils souhaitent … maintenant ! Et pas 6 mois auparavant !
La démarche Design Thinking est complètement adaptée à ce travail car elle est centrée utilisateurs et analyse les problématiques des utilisateurs potentiels en les interrogeant et en les observant. Pas en imaginant qui ils pourraient être !
Et comme elle s’attache à leur présenter des idées pour résoudre ces problématiques et évaluer auprès d’eux leur désirabilité, elle permet de personnaliser les réponses. Et de les impliquer !
Lien vers l’étude Adobe : Adobe_Make_It_Personal_FR
Lien vers un article de l’ADN sur ce sujet : Comment améliorer l’expérience client en fonction des consommateurs ? (ladn.eu)
Quelques chiffres intéressants sur le trop plein de réunions
D’après une étude Perfony de 2014, mise à jour en 2019, un cadre passe 16 ans de sa carrière en réunion …
Ce qui représente environ 3h07 par jour en réunion !
Et pourtant 98% des cadres reconnaissent que les réunions sont utiles et paradoxalement 75% de ces mêmes cadres disent y perdre leur temps !
Si on parlait un peu productivité … Une réunion entre 10 personnes qui commence en retard de 5 minutes, et ce n’est pas rare, c’est 50 minutes de temps potentiellement perdu pour l’entreprise et, selon le taux horaire des personnes présentes, imaginez le coût ! Et que dire si une réunion d’une heure est totalement improductive, c’est 600 minutes de perdues !
Alors on fait comment pour y remédier ?
On peut commencer par considérer une réunion comme une étape d’un processus en production et y appliquer les principes du Lean : quelle est la valeur ajoutée de cette réunion pour le client ? Et s’il y en a aucune, se poser la question de l’utilité de la réunion. Et ne pas hésiter à la supprimer !
Parfois des réunions avec peu ou pas de valeur ajoutée pour le client sont quand même nécessaires au fonctionnement de l’entreprise. Il faut alors les challenger :
- Est-ce obligatoirement une réunion qui est nécessaire ici ?
- Sommes-nous obligés d’y réunir autant de monde ?
- Si la réunion est la bonne option, comment optimiser son efficacité ?
Et pour être capables d’optimiser une réunion plusieurs leviers sont importants :
- Se former et former les collaborateurs à la conduite de réunion.
- Instaurer des règles de fonctionnement, les respecter et les faire respecter.
- Bien préparer les réunions
En cliquant sur les liens ci-dessous, vous accédez à la page « Facilitation Graphique » de ce site et vous trouverez deux posters de synthèses pour vous aider sur ces points (« Préparer une réunion » et « Les 6 règles d’or pour une réunion efficace »).
Bonne réunion 😃
Des indicateurs à dormir debout ?
Un article de l’ADN concernant les applis de suivi du sommeil m’a interpelé (voir lien en bas de l’article).
En substance l’article nous explique que les objets connectés et leurs applis visant à mesurer la qualité de notre sommeil sont de plus en plus plébiscités.
Oui mais … plusieurs problèmes se posent :
- La fiabilité des mesures réalisées est souvent très faible.
- Les données fournies sont montrées sous forme de graphiques, tableaux, chiffres, … difficiles à interpréter et pour lesquels le fabricant ne vous donne aucune information ? (j’ai une montre Garmin par exemple et je me sens concerné !).
- Le référentiel est mal connu voire faussé : une bonne nuit de sommeil pour les uns n’en est pas forcément une pour les autres. Une mauvaise non plus …
- Elles nous « poussent » parfois à nous fixer des objectifs de sommeil irréalistes au risque de nous stresser inutilement et d’avoir l’effet pervers de nous empêcher de bien dormir … parce qu’on cherche alors à tout prix à obtenir de « bons chiffres » !
- Certaines personnes développent une « orthosomnie » : l’envie irrépressible de connaître ses données de sommeil et tout faire pour les améliorer. En faisant plus confiance à leur dispositif et ses données (peu fiables) qu’à leurs propres sensations et observations.
Maintenant relisez ce que je viens d’écrire et, au lieu de parler d’indicateurs de sommeil, pensez « indicateurs de fonctionnement d’une entreprise » ?
Je trouve le parallèle intéressant :
- Combien d’entreprises utilisent des mesures peu fiables ou dont elles n’ont aucune idée de la fiabilité pour piloter leurs activités ?
- Combien d’entreprises en font des tableaux de bord bardés de graphiques, de chiffres, de tableaux, … compris, au mieux, par ceux qui les ont créés ? Au pire de personne !
- Combien de dirigeant(e)s et de managers ne se fient qu’à ces chiffres, dont ils ne maîtrisent souvent pas la provenance et la fiabilité, pour prendre des décisions ? au détriment des infos du « terrain » ? et de leurs propres constatations/intuitions « dans la vraie vie » ?
- Et combien développent une anxiété liée à cela et ne sont plus capables de s’extraire de ces chiffres ? et cherchent à tout prix, même en dépit du bon sens et des alertes des collaborateurs, à améliorer ces chiffres ? Et en font un burn out ?
Mon conseil : Soyez critique vis-à-vis des indicateurs et des données récoltéesg et établissez-les en groupe, avec les personnes qui vont les alimenter et les utiliser.
Posez-vous d’abord les questions suivantes : Pourquoi ai-je besoin d’un indicateur ? Avec quelles données puis-je le construire ? Quelle est leur fiabilité ? Leur pertinence ? Sur quel horizon de temps ? ….
Et en ai-je vraiment besoin pour piloter efficacement ?
Et requestionnez-les régulièrement pour les améliorer …
Les applis de suivi de sommeil sont-elles utiles ? (theconversation.com)
Imprimer en 3D un QR code sur un cookie ?
Ce dialogue n’est pas futuriste …
Moi : « 𝙋𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙩𝙪 𝙥𝙧𝙚𝙣𝙙𝙨 𝙚𝙣 𝙥𝙝𝙤𝙩𝙤 𝙩𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙤𝙠𝙞𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙩𝙤𝙣 𝙨𝙢𝙖𝙧𝙩𝙥𝙝𝙤𝙣𝙚 ? »
Lui : » 𝙅𝙚 𝙨𝙘𝙖𝙣𝙣𝙚 𝙡𝙚 𝙌𝙍 𝙘𝙤𝙙𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙨𝙖𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙙𝙚 𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙞𝙡 𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙤𝙨é 𝙚𝙩 𝙨’𝙞𝙡 𝙚𝙨𝙩 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙧𝙚 𝙢𝙖𝙣𝙜𝙚𝙖𝙗𝙡𝙚 ! »
Moi : « 🤨🤔🤪 »
Des chercheurs Japonais ont mis au point une technique d’impression 3D qui permet de créer des QR code ou des Inscriptions dans des biscuits 🍪 !
Comment ? En insérant des « poches d’air » qui restent après la cuisson et créent ensuite le motif, quand on expose le biscuit sous une lumière vive … sans changer le goût et l’aspect.
De quoi « stocker » des informations directement dans le biscuit et se passer d’emballage …
L’importance des indicateurs en entreprise
➕ 8 minutes
➖ 30%
🅰🆅🅴🆉-🆅🅾🆄🆂 🆄🅽🅴 🅸🅳🅴🅴 🅳🅴 🅲🅴 🆀🆄🅴 🅲🅴🆂 🅲🅷🅸🅵🅵🆁🅴🆂 🆁🅴🅿🆁🅴🆂🅴🅽🆃🅴🅽🆃 ?
C’est l’augmentation du temps de trajet et la diminution de la consommation de carburant approximative 𝙨𝙞 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙘𝙤𝙪𝙧𝙚𝙯 100 𝙠𝙢𝙨 à 110 𝙠𝙢/𝙝 𝙖𝙪 𝙡𝙞𝙚𝙪 𝙙𝙚 130 𝙠𝙢/𝙝 …
Par les temps qui courent, ça vaut la peine d’y réfléchir 🤔
C’est la fête de la science et j’en profite pour parler de données importantes en entreprise : les 🅸🅽🅳🅸🅲🅰🆃🅴🆄🆁🆂
Quand on entame une démarche d’amélioration par exemple, que ce soit pour ses processus de conception ou de production, il est important de savoir :
1️⃣ D’où l’on part 🛫
2️⃣ Où l’on souhaite arriver 🛬
3️⃣ Et comment mesurer/évaluer 📏 avec une certaine fiabilité les données qui permettent de quantifier ces deux points et la progression au fil des semaines !
𝙋𝙚𝙣𝙨𝙚𝙯-𝙮 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙙é𝙢𝙖𝙧𝙧𝙚𝙧 !
Comme l’a dit Sénèque (ça fait sérieux les citations des sages de la Grèce antique 😅) :
« Il n’y a pas de vent favorable à celui qui ne sait où il va »
Ce à quoi j’ajoute « Et qui ne sait pas d’où il part et comment se passe sa progression sur le chemin »
Amélioration des couts des brevets EU
Bonne nouvelle pour les inventeurs 👩⚕️ et les entreprises 🏭 !
Les 𝙗𝙧𝙚𝙫𝙚𝙩𝙨 Européen vont bientôt coûter 𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙘𝙝𝙚𝙧 💸 et être 𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚́𝙨 🤪 à déposer !
Comment ?
1️⃣ Les brevets unitaires vont pouvoir être déposés dans 17 états membres en même temps et en une seule fois et bientôt 25 états. Seules l’Espagne et la Croatie ont refusé de ratifier le traité (la Pologne est à mi-chemin).
2️⃣ Plus besoin de le traduire dans X langues.
3️⃣ Plus besoin de payer les taxes annuelles dans chaque pays. Le coût annuel pour tous les pays sera a priori équivalent au coût actuel pour 4 pays.
4️⃣ Création d’un organisme commun, la JUB (Juridiction Unifiée des Brevets), pour traiter les litiges en une seuls fois au lieu de devoir faire les démarches dans chaque pays concerné.
Alors maintenant on se met au boulot pour trouver des #innovations 💡 brevetable et déposer !
Le facteur humain
Problématiques environnementales 🌱ou problématiques en entreprise 🏭, cause principale commune ….
Laquelle⁉️
Le facteur humain ‼️
Pourquoi conçoit on des produits ou des services dans la grande majorité des cas ?
👉 Pour répondre à des problématiques humaines ou créées par les humains.
Pourquoi les organisations parfois patinent ou sont contre-productives ?
👉 Majoritairement à cause de facteurs humains !
Cet excellent article de L’ADN (voir lien dans le premier commentaire) nous parle des travaux passionnants de Jacques Fradin qui a créé le GIECO, le Groupe International d’Experts sur l’Evolution du Comportement. En matière de médecine comme d’écologie, il est convaincu que le facteur humain est au cœur du basculement de nos modes de vie. Le GIECO rassemble les connaissances qui pourront nous aider à changer.
En matière d’entreprise, d’innovation et de conduite du changement j’en suis convaincu 👍
Ceci est inspirant car lorsqu’il s’agit de concevoir un nouvel objet/service ou de transformer une organisation pour en améliorer le fonctionnement , la connaissance des facteurs humains en jeu est essentielle :
☝️ Comment se comportent mes utilisateurs potentiels ? Quels sont leurs besoins ? Leurs problématiques ? Et pourquoi ? Et comment se comportent aujourd’hui les personnes en charge de la
conception dans mon entreprise ? Comment pourrait-on améliorer cela avec eux ?
✌️Comment se comportent les personnes dans mon organisation ? Pourquoi ? Quelles sont leurs besoins et leurs problématiques ? Quels sont les besoins et les problématiques de l’entreprise ? Les connaît-on suffisamment ? Et comment pourrait-on changer ensemble vers du mieux ?
Le secret pour réussir cela 🤫
Ecouter, parler, observer, en apprendre un maximum sur le sujet avec une grande curiosité et ouverture d’esprit, comprendre et considérer les facteurs humains en jeu et …. Le faire en mode #collaboratif. Car impliquer les personnes, c’est les responsabiliser et s’assurer de leur adhésion.
Et si on ne sait pas comment faire ❓Il faut se faire aider.
L’importance de l’observation en créativité
𝙑𝙤𝙪𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚𝙯 𝙡𝙖 𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙏𝙝𝙚𝙧𝙗𝙡𝙞𝙜 ?
Inventée par Lillian et Franck Gilbreth.
Ils avaient une famille nombreuse 👶👶👶 (12 enfants !) et ils ont écrit un livre pour enfant formidable « Treize à la douzaine » …. mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus ici …
Lillian était une femme formidable, qui a fait des études supérieures 👩🎓 et était conférencière 👩🏫 (ce qui était exceptionnel au début du 20ème siècle !)
Franck commencé par être maçon 🧱 puis entrepreneur en bâtiment et enfin est devenu ingénieur ⚙.
Ils sont les pionniers d’une méthode visant à améliorer la productivité : le 𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙩𝙪𝙙𝙮 ou étude du mouvement 🏃♂️
Le principe : observer, filmer et analyser les gestes et les déplacements des personnes en train de réaliser une activité pour la décortiquer. L’objectif étant d’améliorer la productivité et de trouver des innovations pour améliorer la réalisation.
Ils ont mis au point cette table de 18 mouvements fondamentaux, appelée Therblig (Gilbreth à l’envers 😄), utilisée dans le motion study pour faciliter l’analyse et l’optimisation des mouvements.
Ils sont notamment célèbres pour avoir filmé les personnels médicaux 👩🔬👨🔬 en train d’opérer l’un de leurs enfants et d’avoir ensuite donné des conseils pour améliorer le déroulement des opérations.
Ils sont, par exemple, à l’origine d’une pratique répandue de nos jours : l’infirmière/mier qui passe les instruments à la chirurgienne/gien et les récupère ! Avec un gain de temps considérable pour la chirurgienne/gien et un risque d’erreur diminué !
Ils ont également apporté beaucoup d’innovations d’usage dans la maçonnerie en observant les maçons et en constatant que chacun avait développé ses propres gestes et outils pour améliorer son travail. En en faisant la synthèse, ils ont mis au point plusieurs améliorations notoires. Ils ont par exemple réduit la quantité de gestes effectués par le maçon lorsqu’il pose une brique, passant de 12 à 5 !
Un bel exemple de la force et de l’importance de l’observation et de l’interview des gens en situation pour qui veut trouver les bonnes problématiques et générer les bonnes innovations d’usage 😉
Frank and Lillian Gilbreth – YouTube
Design Thinking et Ecologie
🤔 Connaissez-vous la ǫᴜᴇɴᴏᴜɪʟʟᴇ ?
Mais surtout connaissez-vous la démarche #designthinking ?
Cette démarche qui vous fait vous intéresser d’abord à un sujet, sous tous ses aspects, ses angles, … pour identifier s’il existe des problématiques pour lesquelles il n’existe pas de solution satisfaisantes aujourd’hui 😕.
Et surtout qui s’intéresse à tous les utilisateurs/acteurs impliqués dans le sujet 👨👩🏾🦱 👩🏻🦰👶🐏🐢🌱🏚…
Et bien c’est en menant une démarche de #design et #ecologique, visant à trouver des solutions pour restaurer les marécages, que les étudiants de l’Université d’Aalto en Finlande ont eu l’idée d’utiliser une plante, la ǫᴜᴇɴᴏᴜɪʟʟᴇ, pour concevoir des vêtements chauds 💥 et qui sèchent 💨 très vite.
Et comme ils sont dans une démarche « globale », circulaire ♻ et centrée utilisateur𝙎, la culture de cette plante permet en plus de dépolluer les sols et de restaurer ou protéger les sols marécageux, très nombreux en Finlande.
Quand on sait que ces tourbières stockent énormément de C02 et abritent une biodiversité riche, on comprend pourquoi c’est important ‼
Qu’en pensez-vous ?
Les personas en design thinking
Cet article trèèèès complet de l’ADN (lien dans le premier commentaire) me donne l’occasion de vous parler d’un point important lorsqu’on cherche à innover :
𝕃𝔼𝕊 ℙ𝔼ℝ𝕊𝕆ℕ𝔸𝕊
Mais c’est quoi un persona 🤨 ?
Créé à l’origine dans les années 90 par Alan Cooper pour qui « Cibler tout le monde lorsqu’on conçoit ou que l’on veut vendre un produit est inefficace » (cf. le livre 📖 »The inmates are running the asylum « ).
Il définit alors des personnes « types », qui sont décrites selon divers critères (âge, sexe, profession, aptitudes, besoins, habitudes de consommation, ….).
L’entreprise choisit alors ses personas « cibles » 🎯, ceux à qui elle veut/pense vendre son produit et conçoit son produit et sa promotion par rapport à ce dont ces personas ont supposément besoin/envie. Ou par rapport parfois à ce qui pourrait déclencher un désir chez eux, même s’ils ne le savent pas encore 😈 … (je dis bien parfois hein 😅 !)
C’est le marketing qui s’est d’abord emparé de cet outil, appelé « buyers personas ».
Le #designthinking 💡 l’a repris à son compte mais avec un objectif sensiblement différent : pour un sujet donné, qui sont les personnes concernées ? Quelles sont leurs « caractéristiques » ? Et surtout quels sont leurs besoins, leurs attentes, leurs irritants et leurs problématiques ?
Et peut-on dégager des traits communs à certains ? Et donc des attentes, des irritants ou des problématiques communes ? Pour construire des personas pertinents 𝖎𝖈𝖎 ?
On ne cherche pas à créer un besoin mais à identifier 🔬 des problématiques pour lesquelles les gens ont peu ou pas de solutions. On s’attache d’abord et avant tout à travailler sur des problématiques réelles pour générer des idées 𝓭𝓮́𝓼𝓲𝓻𝓪𝓫𝓵𝓮𝓼 avant de s’intéresser profondément à leur faisabilité et leur viabilité économique.
Car qui ne désire pas 😍 une solution qui répond à de vrais problèmes qu’il rencontre ?
Mais alors pourquoi cet article est intéressant pour ce sujet 🤔 ?
Parce qu’un persona est souvent confondu avec un 𝙨𝙩𝙚́𝙧𝙚́𝙤𝙩𝙮𝙥𝙚 or ce n’est pas la même chose !
En Design Thinking il n’y a pas de persona type, qu’on peut ressortir du placard à chaque projet. Le persona se construit en fonction des observations 🔭, des interviews 🎙🎧 et des recherches 🩺 pour le sujet que nous étudions.
Cet article nous décrit des stéréotypes. Et qui veut mener un travail d’#innovation correct et une démarche de Design Thinking efficace doit savoir 𝙤𝙪𝙗𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙘𝙚𝙨 𝙨𝙩𝙚́𝙧𝙚́𝙤𝙩𝙮𝙥𝙚𝙨 pour se concentrer sur ses personas, les « vraies » personnes concernées par le sujet.
R&D intégrée vs achat de startup ?
Très bon article de The Conversation France concernant l’innovation 💡 et posant la question fondamentale :
« 𝙁𝙖𝙪𝙩-𝙞𝙡 𝙛𝙧𝙚𝙞𝙣𝙚𝙧 𝙤𝙪 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙧𝙖𝙘𝙝𝙖𝙩 𝙙𝙚𝙨 #𝙨𝙩𝙖𝙧𝙩𝙪𝙥 𝙥𝙖𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙 𝙜𝙧𝙤𝙪𝙥𝙚𝙨 𝙩𝙚𝙡𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙂𝘼𝙁𝘼𝙈 ? »
Nous sommes passés en quelques décennies de l’#innovation majoritairement faite par les grandes entreprises avec des R&D intégrées à « l’open innovation ».
Cela signifie que l’innovation est portée de plus en plus par des startups, voire des entités hors des entreprises (universités, …), et de moins en moins par les grandes entreprises.
Ces dernières participant souvent à financer 💸 les start-ups puis éventuellement à les acquérir pour acquérir leurs innovations. Puis à les développer à grande échelle grâce à leurs moyens financiers élevés.
Bonne chose ou pas ? Evolution nécessaire ? Difficile de trancher 🪓
Cela souligne pour moi deux points importants :
𝟷 : 𝚕’𝚒𝚖𝚙𝚘𝚛𝚝𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚜𝚝𝚊𝚛𝚝𝚞𝚙𝚜 𝚍𝚎 𝚝𝚛𝚊𝚟𝚊𝚒𝚕𝚕𝚎𝚛 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚛𝚎𝚕𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚕𝚎𝚜 𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎𝚙𝚛𝚒𝚜𝚎𝚜
🎯 Une startup pourra être rachetée et, souvent, doit de toutes manières travailler avec des entreprises (fournisseurs, clients, partenaires industriels). Il est donc essentiel qu’elle comprenne les attentes et les besoins de celles-ci et qu’elle intègre dans son modèle de développement ces spécificités, tout en gardant sa spécificité !
Donc concevoir son produit en intégrant sa dimension industrielle et les contraintes de la production tout en challengeant l’industrie pour qu’elle fasse évoluer ses habitudes. Viser le gagnant gagnant, le partenariat, plutôt que la relation client/fournisseur classique qui, parfois, mène au perdant perdant.
2 : L’𝘪𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘵𝘦́𝘨𝘳𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘙&𝘋 𝘥’𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘦𝘳 « 𝘭’𝘢𝘨𝘪𝘭𝘪𝘵𝘦́ » 𝘦𝘵 𝘭𝘢 « 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘷𝘦𝘳𝘴𝘢𝘭𝘪𝘵𝘦́ »
🎯 Car l’innovation interne aux grandes entreprises, émanant d’un service R&D dédié ou pas, reste présente et importante. Mais pour qu’elle soit efficace et perdure, elle doit s’inspirer des startups.
Pourquoi ? l’une des forces des startups c’est leur capacité à comprendre leur environnement, à identifier les problématiques et à en extraire des idées. Mais c’est aussi leur capacité à être transversales, c’est à dire à considérer tous les aspects d’une idée au sein d’une équipe réduite.
Une vision à 360° : le concept, la conception, le #marketing, les coûts, le modèle économique, l’#uxdesign, …. or, d’après mon expérience, c’est cette transversalité et cette capacité à travailler ensemble qui, au sein d’une #entreprise, pêche souvent.
Je propose des formations et du conseil en #designthinking, design for manufacturing et #lean car, ces trois démarches combinées à un état d’esprit #collaboratif permettent d’innover dans le « bons sens ».
On en parle ?
Faisabilité Viabilité Désirabilité
Connaissez-vous les 3 critères principaux à regarder pour évaluer la pertinence d’une #innovation d’usage ?
👉 Faisabilité : valeur technique
👉 Viabilité : valeur économique et écologique (enfin pour moi !)
👉 Désirabilité : valeur d’usage
Le #designthinking, dont je vous parle souvent, est une démarche centrée utilisateur qui s’attache 𝙥𝙧𝙞𝙣𝙘𝙞𝙥𝙖𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 à évaluer la désirabilité d’une idée (pour plus d’infos visitez mon site commentpourrionsnous.com 😉)
Mais la Faisabilité et la Viabilité sont 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙜𝙖𝙧𝙙𝙚𝙧 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙙’𝙖𝙡𝙡𝙚𝙧 𝙩𝙧𝙤𝙥 𝙡𝙤𝙞𝙣 🚀
Le cas de l’Hyperloop, ces capsules à sustentation censées voyager dans un tube sous vide à plusieurs centaines de km/h, est un exemple intéressant.
L’excellent article de The Conversation France (voir lien dans le premier commentaire) aborde ces deux points pour l’Hyperloop : faisabilité et viabilité (même si je pense qu’il y aurait certainement beaucoup à dire sur la désirabilité …).
🤔 Faisabilité ? elle semble fortement remise en cause quand on dépasse l’échelle du POC …
🤔 Viabilité ? l’article nous parle d’une notion très intéressante : la vitesse économique, le nombre de kilomètres parcourus pour le coût d’une heure de travail. En synthèse le temps passé à se déplacer versus le temps passé à travailler pour se payer le coût de ce déplacement (billet, essence, …). Que l’on soit SMICard ou PDG … Et là, tout comme le Concorde, l’Hyperloop n’y est pas ….
En conclusion : Essayez toujours de 𝙩𝙧𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙧𝙞𝙩𝙚̀𝙧𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙢𝙥𝙡𝙚𝙨 qui vous permettent d’évaluer si votre idée est viable, pour tous les #personas, avant d’aller trop loin !
Bonne lecture 👇
Hyperloop : les rêves de vitesse à l’épreuve (theconversation.com)
Timelapse facilitation graphique
Petit timelapse d’une #facilitationgraphique que je suis en train de réaliser pour illustrer mon site internet …
L’importance d’un travail #collaboratif en conception entre tous les acteurs, y compris et surtout avec les producteurs si on veut optimiser le fameux triptyque 🥇Qualité/💰Coûts/🕒Délais
Pourquoi ne vend-t-on pas que ce qui s’use ?
🚨 𝐀𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐢𝐝𝐞́𝐨 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐫𝐮𝐜𝐚𝐠𝐞 !
Hier je me suis rendu compte que l’essuie-glace arrière de ma voiture était épuisé (c’est peu de le dire 😅).
Encore un effet positif du retour de la pluie … 💦😆
Bref je vais chez un vendeur et j’en achète un nouveau. Au moment de le changer me vient une réflexion 💡
𝘗𝘰𝘶𝘳𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘧𝘢𝘶𝘵-𝘪𝘭 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭’𝘦𝘴𝘴𝘶𝘪𝘦-𝘨𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘢𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘲𝘶𝘦, 𝘥𝘦 𝘮𝘢𝘯𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘦́𝘷𝘪𝘥𝘦𝘯𝘵𝘦, 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘦 𝘦𝘯 𝘤𝘢𝘰𝘶𝘵𝘤𝘩𝘰𝘶𝘤 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘴𝘦́𝘦 ?
🤔 …
Ce n’est peut-être pas simple de retirer et de remettre cette partie ?
Alors n’écoutant que mon courage 💪 et mon côté Mac Gyver 🧷, je démonte …
Et cela me prend 🕓 𝟐𝟎 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞𝐬 pour démonter et remonter l’ensemble 🤨 ! (vidéo à l’appui)
Alors pourquoi ?
Pourquoi vendre un essuie-glace complet, et donc une armature en plastique qui est encore en excellent état (un essuie-glace a une durée de vie de quelques mois), alors qu’on pourrait juste acheter la partie en caoutchouc et la changer ?
Moi je vois ici pour le consommateur et pour le fabriquant une opportunité de réduire les coûts 💸, pour la société de réduire les déchets 📉 et d’avoir un vrai discours 🌱 #rse, pour le distributeur de réduire l’espace occupé dans le rayon 🤜📦🤛, …
En 𝟐𝟎𝟐𝟐, c’est de cette manière que doivent être étudiés et conçus les produits selon moi : en visant le gagnant gagnant ! Et en s’engageant pour réduire au maximum les déchets.
En appliquant les principes du #lean et du #designthinking, on peut arriver à ce résultat et je peux vous y aider en vous accompagnant et en vous formant.
On en parle 💬 ?
En bonus, dans le premier commentaire la photo de l’emballage qui utilise du carton et du plastique (heureusement faciles à séparer) et qui est environ 20% plus grand que nécessaire (#emballage que l’on pourrait fortement réduire en vendant la partie en caoutchouc seule …).
Réindustrialiser la France ?
Créer une nouvelle usine en France, surtout quand on est une #startup, est souvent un chemin de croix ✖
Quand on a trouvé la bonne idée 💡, quand on est en bonne voie pour la développer 🚀 et l’industrialiser 🛠, malgré les obstacles, il en reste encore beaucoup à surmonter :
😅 Trouver un site approprié et avoir les financements nécessaires pour faire face aux nombreuses réglementations, taxes, …
😅 Dépoussiérer l’image négative du travail à « l’usine » : pénibilité, saleté, travail à la chaîne, bruit, …. mais rien n’est inéluctable.
😅 Susciter l’envie des employés, à tous les postes, de venir et surtout de rester … en donnant du sens (du vrai 😉) au travail, de la considération, des conditions adaptées à notre époque, … Si, si, c’est possible !
😅 Surmonter la complexité administrative Française …
😅 Et parfois trouver les bons partenaires industriels ! Ceux qui vont vraiment vous aider, ne pas essayer de profiter de vous et vous laisser tomber dès qu’une meilleure affaire pointe le bout de son nez 💸 … mais parfois aussi apprendre à les connaître, collaborer correctement avec eux et construire une vraie relation de confiance, pour qu’ils aient envie de vous accompagner longtemps 📈
On pourrait en ajouter bien d’autres …. Et, comme le dit si justement Aurélien Gohier (j’espère que c’est le bon 😕, l’article ne donne que son nom ….) dans l’excellent article de Maddyness (lien dans le premier commentaire) :
“De plus en plus de startups font appel à des consultants ou des mentors expérimentés” pour les aider à élaborer la meilleure feuille de route possible et ainsi, “gagner un temps précieux” et « éviter quelques écueils »
Je suis complètement d’accord ! Alors si vous vous êtes confronté à ces difficultés, n’hésitez pas à me contacter 😉, je peux vous aider !